Si Anderlecht a réalisé un gros marché des transferts, ce n'est pas la première fois que le Sporting frappe fort les dernières années.
En 2019, les Bruxellois mettaient la main sur Vincent Kompany, Nacer Chadli et Samir Nasri. Le dernier des trois était alors âgé de 32 ans et débarquait après avoir porté les couleurs de Manchester City ou Arsenal.
Mais le Français n'aura jamais retrouvé son niveau et Michael Verschueren est revenu sur ce transfert. Celui qui occupait alors le poste de directeur sportif a tenu à expliquer le choix qui avait été fait quand Nasri a signé.
Parole d'honneur
"Il était l'un des joueurs à risque, en termes de condition physique notamment, sur notre liste. Vincent l'a appelé une fois et s'il n'était plus qu'à 70% du joueur qu'il était, c'était quand même phénoménal pour la Belgique, a dit Vince", déclare Verschueren.
"Nasri a également dit lui-même que dans les trois mois il pourrait mettre la Belgique en pièces et que dans les six mois il serait à nouveau au sommet de l'Europe. C'est une parole d'honneur. Nous avons pris ce risque. Nous lui avons également donné un contrat d'un an qui financièrement n'était pas exagéré", ajoute-t-il.
Ce qui a surtout manqué à Nasri, c'est qu'il ne vivait plus pleinement pour son sport. "Il y avait aussi un énorme manque de discipline. Il ne buvait pas d'alcool mais passait trop de temps dans les tea houses, ce qui n'était pas bon pour le sommeil. Par contre, il était très bien avec les jeunes mais on ne l'avait pas pris pour ça", conclut Verschueren.