Cela lui pendait au nez. Beaucoup l'avaient prévenue. Le couperet est à présent tombé: l'arrêt définitif - et incongru - des championnats de football professionnels de D1A et D1B pour cause de pandémie lors de la saison 2019 - 2020, décidé à l'unanimité du Conseil d'administration le 2 avril 2020, va coûter une fortune - entre 16 et 20 millions d'euros - à la Pro League.
Celle-ci était pourtant toute fière à l'époque de proclamer "la santé d'abord". Ce qui n'était pas l'avis des diffuseurs d'images de l'époque, de surcroît évincés peu après au profit d'Eleven, pour les droits relatifs aux saisons suivantes. Ce qui n'a évidemment pas apaisé la situation.
Un système de compensation ou d'à valoir sur la saison suivante aurait en effet pu être mis en place.
Mais au lieu de cela les droits de la saison 2020-2021 ont été vendus à un autre opérateur.
PAS UN CAS DE FORCE MAJEURE
La Pro League devra rembourser entre 16 et 20 millions d'euros (plus ou moins un quart des 80 millions payés pour 40 matches) à Proximus, Telenet et VOO, ont en effet rapporté L’Echo (et De Tijd) ce mercredi (https://cutt.ly/eLyNrRY).
L'argument de la Pro League qui invoquait une clause du contrat prévoyant qu’en cas de force majeure entraînant l’arrêt de la compétition, les sommes versées par les détenteurs des droits de diffusion restaient acquises aux clubs de football, n'a semble-t-il pas pesé lourd au yeux des "arbitres" de cette affaire.
Leur décision est en principe sans appel, mais d'autres débats devront encore se tenir afin de définir le montant exact de compensation.
La Pro League ne commentera pas cette décision, tant qu'elle ne sera pas officielle et définitive