Le football est-il en passe de subir une révolution au niveau international? Un changement de taille est en tout cas dans les plans de l'institution.
Une révolution menée par Arsène Wenger, directeur du Développement du football mondial depuis novembre 2019. Comme il l'explique à L'Équipe, cela fait six mois qu'il mène une réflexion sur ce que devra être le football de demain.
"La grande idée, au départ, est de regrouper les matches de qualifications sur deux fenêtres internationales, en octobre et mars, pour une plus grande visibilité du calendrier, une plus grande simplicité pour les clubs, et moins de problèmes à résoudre pour les sélections. Le principe serait un regroupement des qualifications, tous les ans, et en fin de saison une grande compétition, Coupe du monde ou Championnat continental. Entre les deux fenêtres de qualification, le joueur resterait dans son club toute l'année", explique l'ancienne figure emblématique d'Arsenal.
Et Wenger de poursuivre: "On peut opposer, c'est vrai, le rythme pratiquement ancestral des quatre ans. Je le comprends tout à fait, parce que moi aussi j'ai été élevé dans ce rythme, mais il faut reconnaître que la société demande de plus en plus de matches à forts enjeux et à forte émotion, et de plus en plus souvent. Même l'Euro, qui a eu lieu il y a deux mois, nous paraît loin. Je pense enfin que le public du foot ne veut plus que les qualifications durent un an et demi. On peut très bien les concentrer sur quatre à cinq semaines."
Quant à l'entrée en vigueur de ce nouveau format, il dit: "l'idée que l'on porte commencerait vraiment à entrer en action en 2028, puisque la Coupe du monde 2026 a déjà été fixée (États-Unis, Canada et Mexique). Cela signifie qu'il y aura sept ans de passés, durant lesquels les mentalités auront continué d'évoluer dans ce sens. Il faut anticiper l'avenir."
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