Les passages d'Anderlecht au Standard et de Sclessin au Parc Astrid ne laissent personne indifférent. Pourtant, certains dirigeants n'hésitent pas à contacter des joueurs et entraîneurs de l'ennemi. C'est ainsi qu'Ariel Jacobs, coach d'Anderlecht de 2007 à 2012, aurait bien pu atterrir au Standard.
"Le plus important, ce n’est pas ce que l’on connaît, mais qui l’on connaît. Avoir un bon réseau est indispensable. J’ai toujours travaillé sans agent, mais à l’époque actuelle, c’est devenu impossible. Comment ai-je atterri un jour au FC Copenhague? Un jour, j’ai reçu un coup de fil d’Axel Smeets. Je l’avais encore coaché en équipe nationale espoirs, et il était devenu agent:
-Ariël, je suis aux côtés du directeur technique de Copenhague. Je lui ai demandé de quel type de joueur il avait besoin, mais il recherche surtout un entraîneur. Cela te tenterait-il?", a raconté Jacobs, 67 ans, à
Sport/FootMagazine.
"En octobre 2012, alors que j’étais dans ma première année à Copenhague, j’ai reçu un coup de fil de Jean-François de Sart, avec qui j’avais travaillé chez les Espoirs. Il était le directeur technique du Standard et me téléphonait de la part de Roland Duchâtelet, qui venait de limoger Ron Jans. Je ne pouvais pas faire ce coup-là à Copenhague, et j’ai expliqué au club danois que je restais. Ils n’ont pas apprécié qu’un autre club m’ait téléphoné directement, sans passer par eux."
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