On vous le disait lundi: les ultras de Gand ont suscité la colère de la direction du club en accrochant des banderoles haineuses et en pendant une poupée aux couleurs de Bruges à un pont d'autoroute avant la Bataille des Flandres à Bruges.
Quatre d'entre eux ont été identifiés par la police et seront poursuivis. Cette fois, ce sont les ultras qui ne rigolent plus.
"Nous avons pris connaissances des messages accusateurs à notre égard", disent-ils sur leur page Instagram. "Les banderoles que nous avions accrochées disaient Battez-vous pour notre ville, Vivez pour nos couleurs et Tuez-les. Trois phrases motivantes pour aborder la Bataille des Flandres avec passion. C'était clair pour tout le monde, sauf pour notre direction et pour les politiciens gantois, qui considéraient cela comme de la haine."
"Pourtant, Bruges a publié des messages identiques sur son compte Instagram officiel: "Se battre, les casser", pouvait-on lire. "Quand la liberté d'expression et l'humour retrouveront-ils leurs droits dans notre ville? Pourquoi les Gantois cherchent-ils à être plus catholiques que le pape. C'est ça, le football: de la passion, de la rivalité. Laisser tomber ses propres supporters, c'est aller un pont trop loin."