Il ne faut pas s'y tromper: Anderlecht aurait préféré ne pas vendre Jérémy Doku mais il n'aurait pas pu en être autrement. Les millions versés par Rennes sont simplement nécessaires à la viabilité à court terme du club.
"Aujourd'hui, nous payons le prix des erreurs du passé", a avancé Vincent Kompany. Mais, selon Het Laatste Nieuws, il ne faut pas remonter à l'ère Roger Vanden Stock pour expliquer le contexte. En termes de salaires, par exemple, les derniers mercatos ont mal fonctionné. Des joueurs modestes comme Ognjen Vranjes (avec un salaire annuel de 1,25 million d'euros brut), Bubacarr Sanneh (800 000 euros brut) et Knowledge Musona (1,1 million d'euros brut, prêté à la Eupen) gagnent une somme folle et cela complique le fait de les conduire vers la sortie. Ces garçons sont conscients que, nulle part, ils obtiendront des montants similaires. Sans parler d'Albert Sambi Lokonga, qui perçoit un salaire nettement plus élevé qu'un Charles De Ketelaere au Club Bruges.
A cela, il faut ajouter les primes de licenciement: 600.000 euros à Frank Arnesen, 350.000 à Frank Vercauteren, entre autres. Enfin, le dernier transfert d'un non jeune du club qui a rapporté un bénéfice est celui d'Uros Spajic en 2018 sous l'ère Herman Van Holsbeeck. Ses successeurs Luc Devroe, Frank Arnesen et Michael Verschueren se sont plantés. Verschueren a même amené des joueurs comme Kemar Roofe et Samir Nasri alors qu'il n'y avait pas d'argent. Quoi qu'il en soit, cela n'aide pas Anderlecht qu'il n'y ait pas eu d'augmentation de capital jusqu'à présent.
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