René Weiler impose une discipline de fer et a déjà eu mailles à partir avec quelques cadres du noyau anderlechtois. Ses méthodes sont parfois critiquées et certains ne comprennent pas cet excès d'autorité de la part du technicien suisse. Un ancien joueur anderlechtois, passé scout pour le club, comprend cependant les choix du coach des Mauves.
Hendrik Andersen a fait les beaux jours d'Anderlecht avant de rejoindre la Bundesliga et connaitre la rigueur allemande: il comprend donc les méthodes utilisées par l'actuel entraineur des Mauves. " Je comprends qu’il devienne fou lorsqu’il voit que certains de ses joueurs ne se donnent pas à fond quand ils reçoivent leur chance. Si, lorsque tu es réserviste, tu n’as pas envie de montrer au coach qu’il a eu tort lorsqu’il t’offre 20 minutes en fin de match, c’est que tu as un problème. Avec Anderlecht, nous battions Barcelone et le Bayern à mon époque. Nous n’étions pas prétentieux mais nous étions tellement forts qu’il me suffisait de jouer à 90% de mes possibilités pour gagner en championnat. Je l’ai regretté par la suite car en Bundesliga, j’ai dû apprendre à tacler et à aller au charbon. Durant ses dix ans de carrière, un footballeur doit vraiment tout donner".
Il émet cependant quelques nuances même s'il admet que certains joueurs doivent être mis face à leurs responsabilités. " Pour en revenir à la discipline imposée par un coach, d’une manière générale il faut trouver le juste milieu. Les joueurs doivent avoir une certaine liberté pour être bien dans leur peau, mais ils doivent répondre présent en match comme des pros. Pour cela, il faut un groupe mature. Parfois, certains ont besoin qu’on les secoue" a-t-il conclu.