Le bonheur de retrouver la Ligue des Champions après sept ans d'absence risque d'être gâché. Auteur d'une superbe saison après des années de galère, l’Olympique de Marseille se prépare à faire son grand retour en C1. Mais si le cru André Villas-Boas 2019/2020 avec une deuxième place à la clé derrière l'intouchable Paris Saint-Germain restera donc synonyme de réussite sportive. Il en est tout autrement sur le plan financier.
Car malgré ces bons résultats, le déficit de l’OM s’est encore un peu plus creusé. Après avoir terminé la précédente saison avec un trou de 91 millions d’euros, le club phocéen afficherait aujourd'hui pas moins de 127 millions d’euros de pertes, selon Le Parisien.
"Il devra donc, sous peine de s’attirer les foudres du fair-play financier, obligatoirement se séparer de certains de ses meilleurs joueurs (Sanson, Caleta-Car, Kamara...)", constate le média.
L’ère des dépenses somptuaires et des salaires colossaux est terminée. Il va désormais falloir vendre les joyaux de la couronne et recruter très malin...
Parce que les Ciel et Blanc sont dans le viseur de l’UEFA depuis plusieurs saisons.
L'Union européenne avait d’ailleurs annoncé cet hiver que le dossier de l’OM avait été transmis à la chambre de jugement de l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC), organe chargé de veiller au respect du fair-play financier.
L’enquêteur principal avait considéré que le club olympien "ne s’est pas conformé aux conditions de l’accord négocié pour la saison 2019-2020".
Un accord conclu avec l’UEFA après une première entorse au fair-play financier prévoyait que l’Olympique de Marseille réduise ses dépenses pendant quatre saisons.
Le vice-champion de France s’était notamment engagé à afficher "un déficit maximum de trente millions d’euros" sur l’exercice clos en 2020.
Un seuil allègrement dépassé par l’OM, pourtant prêt à débourser cinq millions d'euros pour racheter le contrat du milieu défensif de Watford Pape Gueye.
Nantes et surtout Angers, seraient également intéressés.