Malgré le retour de Vincent Kompany, on ne peut pas affirmer qu'Anderlecht fait appel à ses anciens grands joueurs. Tout comme Luc Nilis, Enzo Scifo aimerait tant travailler pour le club. Il avait fait un appel lorsqu'il a donné le coup d'envoi d'Anderlecht-Charleroi, le 8 décembre 2018.
"Ce jour-là, Michael Verschueren a demandé si nous pouvions parler. C'était ce que j'attendais depuis si longtemps, mon rêve. Nous avons pris rendez-vous. La veille, Verschueren m'a appelé pour me dire qu'il y avait une conférence de presse imprévue - la présentation de Frank Arnesen - et que nous devions le reporter. Cela a duré, mais j'ai supposé qu'il avait trop de travail. Je n'ai plus jamais entendu parler de lui depuis", a raconté Scifo au Het Nieuwsblad.
"Pour la première fois dans ma carrière sportive, j'ai pris une énorme claque. Je me suis posé des questions. Un dirigeant, un vrai dirigeant, m'aurait appelé et m'aurait dit: -Enzo, ça ne va pas. J'étais préparé à cela. Il me voulait, je le sentais, mais que se passait-il en interne? Et qu'est-ce que je devais penser? La moindre des choses, c'est passer un appel téléphonique avec une explication, non? Je pense que je mérite ce respect. Je n'ai jamais dit que j'étais le meilleur coach, mais j'avais envie de faire mes preuves. En tant qu'entraîneur, j'ai souvent manqué de soutien. Et puis même Anderlecht, le club de mon cœur, ne m'a pas apporté le soutien que j'attendais. Je trouvais cela anormal."
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