Marc Wilmots, sélectionneur national de l'Iran, a décrit "une situation intolérable pour son staff" et lui-même, commentant brièvement sur les réseaux sociaux sa position à la tête de l'équipe nationale iranienne. L'agence de presse iranienne (IRNA) avait affirmé dimanche que la fédération iranienne de football (FFIRI) songeait à le remplacer à son poste, une "rumeur" que l'ancien attaquant des Diables a contestée.
"J'ai pris note des rumeurs publiées dans la presse iranienne, qui ne sont aucunement correctes. La vérité est qu'une situation intolérable pour mon staff et moi-même a été créée à cause de graves violations contractuelles commises par la FFIRI. Le dossier est dans les mains de mes avocats et je ne souhaite pas faire d'autres commentaires à ce sujet", a écrit Marc Wilmots.
Marc Wilmots, 50 ans, a signé en mai un contrat avec l'Iran dans l'objectif de qualifier le pays pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Mais après deux défaites en quatre matches de qualifications (contre le Bahrein et l'Irak), l'Iran n'est que troisième de son groupe. En outre, des problèmes de paiement du salaire de Marc Wilmots persistent en raison des sanctions bancaires internationales frappant l'Iran.
L'agence iranienne a cité le nom de Branko Ivankov, 65 ans, comme possible successeur. Le Croate a déjà entraîné l'Iran entre 2003 et 2006 qu'il avait qualifié pour la Coupe du monde en 2006 après avoir dirigé Hannovre en 1999-2000. Il a aussi mené le club phare de Persepolis Teheran à trois titres consécutifs entre 2015 e 2019. Le Croate a cependant connu le même soucis de paiement de son salaire menaçant de déposer plainte auprès de la FIFA et menaçant d'aller au procès avec la fédération iranienne de foot.
J'ai pris note des rumeurs publiées dans la presse iranienne, qui ne sont aucunement correctes. La vérité est qu'une situation intolérable pour mon staff et moi-même a été créée à cause de graves violations contractuelles commises par la FFIRI. (1/2)
— Marc Wilmots (@WilmotsMarc) November 25, 2019
Le dossier est dans les mains de mes avocats et je ne souhaite pas faire d'autres commentaires à ce sujet. (2/2)
— Marc Wilmots (@WilmotsMarc) November 25, 2019