La Chambre d'appel de la fédération de football (URBSFA) a décidé ce vendredi que le match entre les équipes féminines du Standard et d'Anderlecht ne devrait pas être rejoué. Le résultat au moment de l'arrêt, 0-1 en faveur des Bruxelloises, est maintenu.
Le match a été interrompu après que des émeutes ont éclaté entre les deux équipes. La rencontre a finalement été arrêtée à 25 minutes de la fin lorsque des hommes encagoulés ont pris d'assaut le terrain, déclenchant des bagarres.
En première instance, le comité sportif pouvait décider le retrait de points, mais ne l'a pas fait. Selon l'instance disciplinaire, le Standard et Anderlecht se partageaient la responsabilité et rejouer le match lui semblait être la meilleure solution. Une amende de 1.500 euros a été infligée aux deux clubs.
Anderlecht a fait appel et a obtenu gain de cause ce vendredi : "La Chambre d'appel a décidé de déclarer le recours d'Anderlecht recevable et partiellement fondé". Le match ne doit pas être rejoué et en plus, Anderlecht conserve la victoire. Les deux clubs n'échappent toutefois pas à l'amende de 1.500 euros.
Cette décision a des conséquences sur le classement. Avec ces trois points, Anderlecht revient à deux points du leader Gand (26). Le Standard Fémina (19) partage la troisième place avec Genk. Les Rouches entament la treizième journée de la Super League ce vendredi soir par un déplacement à Anderlecht. Pour des raisons de sécurité, le duel se déroulera en terrain neutre à Tubize.
Le Standard peut encore aller en évocation.