Le patron des arbitres a analysé les prestations de la première journée du championnat belge et a tenu à clarifier certaines choses concernant les interventions arbitrales.
Les arbitres de l’assistance video (VAR) n’ont pas comme les téléspectateurs, de ligne tracée à travers l’image, pour juger les situations de hors-jeu. C’est ce qu’a expliqué mardi le patron des arbitres Johan Verbist, qui a analysé les prestations arbitrales de la première journée de la Jupiler Pro League de football.
Le dossier le plus délicat concernait le match d’ouverture de vendredi Standard – La Gantoise (3-2), au cours duquel l’arbitre Nicolas Laforge a accordé sans hésitation un penalty à l’équipe locale. Il a certes bien jugé qu’Anderson Esiti avait commis une faute sur Paul Mpoku dans le rectangle à la 57e minute, mais sans tenir compte d’un hors-jeu de Luis Pedro Cavanda à l’origine de la phase, qui aurait dû être signalé.
« Le juge de ligne ne pouvait pas le voir », assure Verbist, sans forcément convaincre, « et l’arbitre assistant du VAR non plus. Parce qu’il n’a pas, comme le téléspectateur, cette ligne tracée à travers l’image par les producteurs des chaînes de télévision, pour voir la position exacte d’un joueur au moment de la passe. Si cela avait été le cas, Tim Pots aurait sûrement signalé le hors-jeu de Cavanda à l’arbitre… »
La seule erreur a en effet été commise dimanche au match Lokeren – RC Genk (0-4), où un hands flagrant de Steve De Ridder à la 13e minute aurait dû être signalé à l’arbitre Bart Vertenten.