Jeune entraîneur de 36 ans de l'Union Saint-Gilloise, à l'époque en deuxième division, il avait bouté Anderlecht, 0-3, hors de la Croky Cup, puis le KRC Genk de Philippe Clement, futur champion de Belgique, aux tirs au but (une mémorable panenka de Selemani) avant d'échouer de façon douteuse (deux buts de Percy Tau annulés à l'aller) contre Malines en demies.
Luka Elsner a ensuite fait du bon travail à Amiens et à Courtrai, avant de complètement se planter au Standard.
"Je lui avait pourtant fortement déconseillé d'y aller", avoue Danny Ost, qui avait failli être son adjoint à l'Union. "Sclessin était trop casse-gueule, comme on a pu le vérifier par la suite..."
Aujourd'hui ou plutôt samedi passé, après avoir fait monter Le Havre en Ligue 1 française, Elsner était dans le dur avec le Stade de Reims, battu 2-4 par Nice, et seulement douzième au classement, avec 20 points.
Mais depuis il y a eu l'élimination de Monaco aux tirs au but, mardi soir en seizièmes de finale de la Coupe de France.
Mais pour combien de temps cet exploit a-t-il sauvé la tête du Slovène ?
Pas plus tard que ce dimanche (17h15), le Stade de Reims jouera gros contre Le Havre, avant-dernier avec 12 points, seul adversaire battu en championnat sur les dix derniers matches (3-0, le 10 novembre).
Une liste de remplaçants potentiels allait être dressée...
Luka Elsner était en très grand danger la veille du match contre Monaco, selon L'Équipe (https://urls.fr/AGk0tT).
La direction évaluait en effet son cas depuis un certain temps.
"C’est vraiment très chaud pour lui !", révèlait une source interne. "Une short-list de quelques noms de remplaçants potentiels va être dressée..."
Elsner a cependant des atouts non négligeables dans son jeu.
Il est par exemple sous contrat jusqu’en 2026. S’en séparer obligerait donc le club, en difficulté financière, et qui a déjà dû payer une indemnité de départ au Havre pour le faire venir à Reims, à débourser environ un million d'euros.
"Son avenir toujours instable !"
Son avenir sur le banc champenois demeure toutefois instable avant ce match importantissime contre Le Havre", persistait L'Équipe mercredi.
"On n’a jamais lâché l’entraîneur", assure pourtant le gardien Yehvann Diouf, héros de la série de tirs au but (3-1) contre Monaco où il a livré un récital en sortant les deux premières tentatives de Caio Henrique et de Mika Biereth, le récent transfuge de Sturm Graz.
"Pas plus contre Nice qu’à Saint-Étienne (3-1) avant. On est tous dans le même bateau. Si l’entraîneur est moins bien, on l’est aussi. On est en équipe, et ça jusqu’à la fin de saison. On va essayer de se servir de cette qualification comme déclic pour aller de l’avant".
Désormais privé du pilier défensif ivoirien Emmanuel Agbadou (ex-AS Eupen), vendu 20 millions d'euros (+ 2 millions de bonus) à Wolverhampton pour remplir les caisses du club, le Stade de Reims de Teddy Teuma (ex-Union Saint-Gilloise) verrait la zone rouge dangereusement se rapprocher en cas de sortie de route contre Le Havre...
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Ce stade mythique va-t-il être rasé à cause de la faillite de Deinze ? (https://www.footnews.be/news/450541/ce-stade-mythique-vatil-%EF%BF%BDtre-rase-a-cause-de-la-faillite-de-deinze-).