Au Standard, la situation est loin d'être idéale et pour le moment le club ne peut toujours pas affirmer qu'il pourra éviter la faillite. Les Rouches sont entre espoir et crainte depuis des mois.
Les choses se sont compliquées l'été dernier avec 777 Partners qui a vu les plaintes se multiplier à son encontre aux Etats-Unis. En faillite, le fonds d'investissement a été contraint de quitter le monde du football et c'est à A-CAP, le principal créancier, qu'a été confiée la mission d'assurer la suite des événements.
Procédure en cours
L'assureur souhaite trouver une solution pour le Standard, club dans lequel il n'investit que l'argent nécessaire pour assurer la survie. La reprise est l'objectif principal mais pour le moment, rien ne bouge de ce côté. Il faut dire que le dossier n'était pas simple, même si les choses ont été dans la bonne direction dernièrement.
Bien que le processus de reprise ait été lancé, il n'a pas encore abouti et en attendant que ce soit le cas, Pierre Locht a accepté de rester le CEO du club, afin d'assurer la transition. C'est lui qui donne des nouvelles de l'avancement du dossier.
Calendrier en vue
"La banque américaine Moelis & Co veut parvenir à un accord de principe avec un acquéreur fin janvier pour ensuite mener des négociations exclusives avec lui. Si tout se passe comme prévu, le Standard devrait être entre les mains d'un nouveau propriétaire à la fin du mois de mars", confie Locht à Het Nieuwsblad.
Les supporters peuvent donc croire en une amélioration de la situation à court terme, même si l'influence d'un repreneur ne se fera sentir qu'à partir de la saison prochaine si le calendrier annoncé est respecté. En attendant, il faudra donc continuer d'aller de l'avant de cette manière et composer avec le peu de moyens à disposition pour atteindre les objectifs sportifs.