Vous vous souvenez probablement de Thierno Barry, cet attaquant français d'1m95 auquel Sochaux n'avait pas daigné accorder un contrat professionnel malgré son efficacité (10 buts en 22 matches) en équipe réserve.
Pas de quoi s'affoler, cependant, puisque Lens lui tendait les bras.
Mais une entorse au genou lors du test engloutit cet attrayant Plan B
Une aubaine pour le ... KSK Beveren, auquel il rapportera 3 millions d'euros après 33 matches où il a marqué la Challenger Pro League de son empreinte en empilant 20 buts, souvent avec l'aide de Dieumerci Mbokani (16 buts et 8 assists en 24 matches) lors de la saison 2022-2023.
Le FC Bâle (41 matches, 20 buts) qui a été plus rapide sur le coup que le club de sa ville natale, l'Olympique Lyonnais, fera une meilleure affaire encore, en revendant Thierny Barry à Villarreal pour 14 millions d'euros, un an plus tard.
"Il me parlait déjà de l'équipe de France et de Ligue des champions à Beveren !"
Une ascension assez improbable quand on se souvient de la mésaventure sochalienne du joueur, alors qu'il avait auparavant déjà connu d'autres déboires du même genre en U19 à Toulon.
Les performances de Thierno Barry en Liga espagnole, où il est régulièrement titulaire, lui ont valu d'être convoqué en équipe espoirs par le sélectionneur des Bleuets Gérald Baticle.
Une blessure a toutefois retardé son baptême international, mais sans altérer sa fierté d'être reconnu comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération, après toutes ces années passées dans l'ombre.
"L'équipe de France a pourtant toujours été son amibition. Il ne s'en cachait pas et cette grosse confiance en lui me sidérait", avoue son ami et ex-coéquipier à Beveren Kévin Hoggas (aujourd'hui à... Sochaux) dans L'Équipe (https://tinyurl.com/mr7erxtu). "Il me disait aussi qu'on le retrouverait un jour en Ligue des Champions..."
"Je peux rêver de tout..."
Villarreal est quatrième en Primera Division, avant le déplacement de ce dimanche à Osasuna (14h00).
Barry a inscrit trois buts et délivré deux assists au sein d'une équipe où il évolue aux côtés de sommités comme Raul Albiol, Daniel Parejo ou Nicolas Pépé, "des mecs que j’avais sur FIFA", s'amuse l'ex-waeslandien.
"Je vous avoue d'ailleurs que je n'étais pas dans mon assiette lors de mon premier match à Séville (1-2), où j'ai remplacé Nico (Pépé, ndlr) à la 65e minute. Je devais me pincer pour y croire..."
Barry doit encore intégrer qu'il est désormais l'un des attaquants français en vue du moment, voire un modèle pour ceux qui rencontrent des obstacles dans leur route vers les sommets.
"Je ne contrôle rien, je vis le truc, mais je ne le subis pas. Je peux rêver de tout...", conclut-il dans L'Équipe.
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