Après un début de saison qui n'a pas répondu aux attentes, Wouter Vandehaute a pris des décisions importantes, celles de se séparer de Brian Riemer puis Jesper Fredberg.
S'il a remplacé le coach par David Hubert, qui a été assez bien accepté, il a en revanche fait un choix qui l'est moins avec Olivier Renard. Et quand on lui demande s'il s'attendait à un accueil compliqué en raison de son passé au Standard, il est assez clair sur le sujet.
Deux choses différentes
"Oui mais bon, comme je l’ai déjà dit, il faut savoir distinguer les deux choses. Supporter du Standard, c’est une chose, supporter d’Anderlecht, c’est une autre chose. Et le fait d’avoir des banderoles, je m’y attendais. Ça fait partie aussi du jeu et je l’accepte", dit-il à la RTBF.
Et Renard de poursuivre : "C’est à moi à prouver que je fais le maximum maintenant pour Anderlecht et que je veux les meilleurs résultats. Et j’espère que sur le sur le court terme, déjà, ça pourra se calmer. L’important, c’est que ça reste quand même dans la limite du respect. Mais je répète, je comprends la réaction de certains fans d’Anderlecht."
"Ce qui m'a fait le plus mal"
Quand on lui demande s'il a été touché par les banderoles, il répond : "Non, les banderoles ne m’ont pas fait mal parce que je savais que ça allait être comme ça. Ce qui m’a fait peut être le plus mal durant les derniers jours, c’est que tout le monde a parlé seulement de l’histoire de Footgate, comme si Olivier Renard était la seule personne citée."
"J’ai des enfants, j’ai des parents. Moi, ça va, j’ai mon caractère, ça peut encore aller, mais j’ai vraiment l’impression qu’on ne parlait que de ça. Je répète que je n’ai jamais été entendu et j’attends avec impatience de pouvoir me défendre sur ça. Mais ça, ça a été plus blessant que les banderoles que je répète, je peux comprendre", conclut le nouveau directeur sportif.