L'Union Saint-Gilloise a eu l'honneur douteux samedi matin, d'être associée à... Manchester United et Kylian Mbappé dans un article publié sur site de la RTBF (https://tinyurl.com/yp3fajme).
Douteux parce que selon l'auteur, les deux clubs et le capitaine de l'équipe de France sont les grandes déceptions du début de saison.
Son déplacement à Malines, à l'inverse, la révélation de ce championnat, avec une moyenne de deux buts marqués par match, s'annonçait d'autant plus périlleux que le Kavé a toujours été la bête noire des unionistes.
Lapoussin, élu homme du match, a transfiguré l'Union
Mais l'Union, transfigurée par le retour tant attendu de Loïc Lapoussin, élu homme du match en surclassement, a d'emblée pris les choses en main, son adversaire n'ayant pratiquement jamais voix au chapitre en première mi-temps.
Le problème de l'efficacité n'a pas pour autant été résolu puisqu'elle n'a transformé qu'une seule de ses multiples occasions, un penalty qui plus est (0-1, Promise David, 20e minute).
Le scénario allait toutefois être complètement différent à la reprise mais l'Union, malgré de (trop) nombreuses imprécisions et des duels perdus par des joueurs encore un peu tendres pour la Jupiler Pro League, a montré pourquoi sa défense est la moins perméable de la série, et pourquoi son gardien et capitaine Anthony Moris est le numéro un au niveau des clean sheets (7).
Le crime paie pour la deuxième fois en une semaine
Mais le même Moris s'est retrouvé au centre de l'incident qui allait coûter deux points à son équipe, toujours dans l'attente d'un premier succès à l'extérieur en championnat.
On le sait, dès qu'on le touche, le gardien international luxembourgeois (34 ans, 70 sélections) s'écroule pour gagner du temps, et voir son présumé agresseur écoper au minimum d'un carton jaune.
Cette fois l'agresseur en question était dans les gradins derrière le but.
Et le pire, c'est que son geste inadmissible aura finalement permis au Malinwa d'égaliser à la remontée sur le terrain après l'arrêt de la rencontre pendant un quart d'heure, par l'arbitre.
On peut cependant se demander ce qui se serait passé si Moris, touché par un gobelet en plastique qui n'a pas dû lui faire très mal, n'était pas resté étendu sur la pelouse.
Bert Put aurait-il renvoyé les deux équipes au vestiaire, ou le match aurait-il repris après l'évacuation des quelques projectiles ? Auquel cas Malines n'aurait très probablement pas égalisé.
On peut se poser la question, même si personne, à part les supporters, sur les réseaux sociaux (https://tinyurl.com/95ukv46k), ne l'a encore fait.
L'arrêt était certes règlementaire, mais cela n'aurait pas été la première fois que le jeu se poursuit malgré tout, comme cela s'est encore vu récemment à Anderlecht en Europa League.
Au cinéma il est rare que le crime paie jusqu'à la fin du film.
Mais le scénario d'un match de foot n'est pas écrit à Hollywood...
L'Antwerp avait ainsi déjà marqué à onze contre dix par Vincent Janssen, l'homme qui venait de blesser Dennis Eckert, obligé de se faire soigner le long de la touche pendant que Tjaronn Chery servait le Hollandais pour l'ouverture du score en supériorité numérique, face au Standard (score final 3-0), la semaine passée...
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L'Union perd deux points sur le fil à Malines (https://www.footnews.be/news/441123/lunion-perd-deux-points-sur-le-fil-a-malines).