À Anderlecht, depuis le remplacement de Brian Riemer par David Hubert, nommé à titre définitif, on semblait avoir retrouvé des couleurs.
Mais face au Beerschot, le Sporting est retombé dans ses travers et a dû s'incliner alors qu'il s'agissait a priori d'une rencontre à sa portée, face au dernier du classement. Pour les observateurs, il y aurait une raison à cela.
"Avec un dikkenek"
Avec une échéance importante qui arrive ce jeudi et en sachant que c'était le dernier du classement qui arrivait, Anderlecht aurait préparé la rencontre avec trop de suffisance : "L'animation n'était pas bonne, ils sont arrivés là avec un cou... avec un dikkenek", analyse ainsi Marc Delire pour RTL Sports.
Et Kevin Mirallas d'abonder dans le même sens : "Ils ont plus préparé le match de jeudi prochain que celui de vendredi. Ils se sont préparés en se disant qu'en jouant à deux à l'heure ça devrait aller et qu'ils valaient mieux préparer la rencontre de jeu sans trop s'épuiser."
"Ils sont tombés sur un os"
Pour l'ancien Diable rouge, les Mauves se sont rendus compte trop tard de l'équipe à laquelle ils avaient à faire, une équipe déterminée à quitter le bas de classement et à prouver qu'elle a sa place dans l'élite du football belge. "Ils se sont rendus compte qu'il y avait en face une équipe qui a besoin de points, qui a faim. Ils sont tombés sur un os", dit-il.
Et Mirallas de conclure sur la prestation des joueurs présents : "Puis il y a les joueurs qui n'étaient pas à la hauteur. Leander en défense centrale n'était pas assez agressif sur les deux premiers buts, c'est un leader qui doit aider l'équipe. Je me pose des questions sur Degreef, qui est un joueur intéressant et qui n'a pas joué ; peut-être que des choix ont été faits en fonction de la rencontre de jeudi."