La décision de nommer définitivement David Hubert à la tête de l'équipe peut compter sur le soutien des supporters, mais il semble évident que les problèmes d'Anderlecht n'ont pas été résolus avec le départ de Brian Riemer. En effet, la recherche turbulente d'un nouvel entraîneur a mis en lumière de nombreux points sensibles au Lotto Park.
Ces dernières semaines, des désaccords sont apparus au sein du conseil d'administration, où la position de Jesper Fredberg, en particulier, est de plus en plus sous pression. Il semblerait par exemple que ce ne soit pas le CEO Sports mais Wouter Vandenhaute qui ait été l'instigateur de la nomination définitive d'Hubert dans les coulisses.
Fredberg échoue dans sa quête du T1
La question est donc de savoir si Fredberg, qui avait déjà dû renvoyer Riemer contre son gré après avoir reçu des instructions d'en haut, a encore quelque chose à dire au sein du club bruxellois.
Ludo Vandewalle, chef de la rubrique football du Nieuwsblad, qualifie le choix d'Hubert de véritable pari. "La question se pose de savoir quel est l'apport de Fredberg à l'équipe", ajoute-t-il. "D'autant plus que le Danois a vu un autre compatriote et confident partir après Riemer avec Mikkel Hemmersam. De plus, la balance des transferts semble bien maigre, tant au niveau des arrivées que des départs, et il n'a donc pas réussi à trouver un T1 expérimenté et réputé".
La magie de Fredberg est au plus bas
Bien que de telles garanties de succès soient difficiles à trouver, surtout à un prix raisonnable, selon Vandewalle, les Bruxellois avaient besoin de quelqu'un avec des références plus nobles. Après le slalom autour de Ryan Mason, il considère donc la décision de laisser Hubert monter en selle comme une fin étrange.
"Nous sommes surpris qu'Anderlecht ait choisi un entraîneur inexpérimenté issu de ses rangs après trois semaines de recherche. La magie de Fredberg est au plus bas à Anderlecht. Celui qui ose encore appeler Wouter Vandenhaute 'président non exécutif' est en retard sur son temps", conclut-il.
Coucke l'ignore complètement
Tous les signes vont dans ce sens : lors de la visite à Dender, par exemple, Fredberg n'a pas pris sa place habituelle à côté de Vandenhaute. Après la victoire contre le Standard, certains téléspectateurs attentifs ont remarqué que le propriétaire Marc Coucke l'ignorait radicalement lors de la célébration. Quoi qu'il en soit, les supporters ne pleureront pas son départ.