Passer de la lumière à l'anonymat, ça arrive à certains joueurs, à des moments différents de leur carrière. Au Standard, il y en a un qui est dans le cas.
Les choses ont démarré assez vite pour lui la saison dernière. Lors du stage hivernal, il marquait des gros points auprès d'Ivan Leko, qui venait de remplacer un Carl Hoefkens remercié le dernier jour de l'année. Il allait même fêter sa première titularisation le 20 janvier.
Une ascension fulgurante
Dans la foulée, il allait enchainer les rencontres au point d'attirer l'attention de clubs étrangers. Certains pensaient qu'il n'était pas impossible de voir Hakim Sahabo. Mais lors des playoffs 2, il ne preste pas au même niveau et a même tendance à se perdre.
Durant l'été, Ivan Leko prend des décisions. Il sait qu'il doit composer le meilleur groupe possible pour ramener le Standard en haut de tableau ou au moins pour éviter au club de naviguer près de la zone rouge, avec la menace des playdowns quasiment jusqu'à la fin de la saison.
"Je n'ai aucune honte"
Finalemen, Sahabo sera renvoyé avec les jeunes du club, ce qui signifie qu'il évolue cette saison au troisième niveau puisque le SL16 FC a été rétrogradé en D1 ACFF. Mais pour le joueur, pas question de se laisser abattre pour la cause.
"Je n'ai pas le sentiment que les événements sont arrivés plus tôt que prévu", explique-t-il au Soir. S'il est titulaire cette saison, c'est donc au premier niveau amateur du football belge. Pas grave pour Sahabo, qui prend les choses du bon côté.
"Je n'ai aucune honte à évoluer avec la seconde équipe du Standard car ce sont mes potes", explique-t-il encore. Pour lui, une chose est certaine, il ne risque pas d'être oublié par le coach de l'équipe première même s'il n'est plus dans la lumière : "Je n'ai pas peur de l'oubli", conclut-il.