Au Standard, si la revente du club n'est pas encore à l'ordre du jour, des avancées significatives ont eu lieu et vont permettre au dossier de pouvoir avancer.
Avec une augmentation de capitale de 25 millions d'euros, l'avenir à court terme du club liégeois semble s'éclairci. Sur le plus long terme, seule une revente est une solution et dans ce dossier, Bruno Venanzi va jouer un certain rôle.
Dans le bon sens
Pendant un certain moment, l'ancien propriétaire du club a eu en main le destin du Standard puisqu'il n'était pas possible de trouver une solution avec 777 Partners pour l'argent dû dans le rachat du club et de l'immobilire créée pour la rénovation du stade. Un accord a cependant été trouvé avec A-CAP, qui a pris la relève.
Et si un retour de Venanzi a été évoqué pour stabiliser le club avant de le revendre à un investisseur qui cette fois serait en mesure de le gérer mieux, cette solution est balayée d'un revers de la main.
"D'autres ambitions"
"Non, ce n'est plus un objectif personnel pour moi", explique-t-il à RTL. "J'ai d'autres ambitions en ce moment, comme l'accompagnement de jeunes entrepreneurs. Et je suis également impliqué dans un projet social. Je pense que ces choses-là me conviennent mieux."
Cela n'empêche évidemment pas Venanzi de rester attaché au club qu'il soutient depuis son plus jeune âge. "Je préfère rester un supporter, comme je l'ai toujours été. Le plus important est que le Standard trouve rapidement un repreneur qui puisse apporter de la stabilité et préserver l'ADN du club", conclut Venanzi.
Si l'ancrage local est une volonté, pour Venanzi comme pour tous les supporters, il semble qu'il faudra se tourner vers un investisseur étranger une fois de plus. Des investisseurs venus des Etats-Unis et du Moyen-Orient seraient sur les rangs, sans qu'on ne sache exactement de qui il s'agit pour le moment.