Lors du dernier rassemblement des Diables Rouges, la victoire face à Israël a totalement été éclipsée par la défaite en France et les déclarations qui ont suivi.
Surtout celles de Kevin De Bruyne, qui n'a pas hésité à attaquer frontalement des coéquipiers. Même s'il n'a cité nommément personne, tout le monde a compris qui il visait. Le joueur de Manchester City a également lancé un "J'arrête" à Franky Vercauteren qui en disait long sur son désarroi.
Continuer avec Tedesco ?
Au-delà de la défaite, ce qui pose problème c'est le manque d'implication de certains qui pose problème. Après une bonne entame de match face aux Bleus, la Belgique s'est effondrée et n'a pas réagi après le premier but encaissé.
Et si beauucoup pointent du doigt le sélectionneur, Nicolas Frutos fait partie de ceux qui veulent lui donner le bénéfice du doute : "Je pense qu’il y a quand même eu du contenu assez intéressant. Il faut se mettre à disposition de l’entraîneur alors que beaucoup de joueurs jouent comme s’ils étaient en club mais ce n’est pas le cas", a-t-il déclaré sur le plateau de 'La Tribune'.
De Bruyne en roue libre
Sur le cas Kevin De Bruyne, Philippe Albert a un avis assez clair : "À ma connaissance, on n’a jamais vu un capitaine d’une nation ayant un discours aussi négatif et le problème n’est pas réglé. C’est incroyable, je n’aime pas ça. Ce qu’il a à City, il ne l’aura plus en équipe nationale. Mettez-vous à la place des joueurs visés. Vous croyez qu’ils feront les dix ou quinze mètres si KDB joue dans l’entrejeu ? Ils ne le feront pas."
Pour Cécile De Gernier, si Kevin De Bruyne se permet ce genre de comportement, c'est parce qu'il n'y a personne au-dessus de lui qui le lui interdit : "Dans une fédération qui est gérée correctement, ce qu’il s’est passé avec Courtois aurait été géré bien plus rapidement. De Bruyne ne se serait pas permis cela s’il y avait quelque chose au-dessus de lui qui tenait la route. Il est en roue libre et fait ce qu’il veut."