Ces dernières années, les équipes belges ont réalisé d'excellentes performances en Europe, mais sur le plan financier, les choses ne vont malheureusement pas très bien pour nos clubs professionnels. Non seulement les pertes s'accumulent, mais dans certains cas, la mauvaise gestion devient incontrôlable.
A Ostende et au Standard, par exemple, les propriétaires américains sont devenus incontrôlables. Entre-temps, les Côtiers ont même été contraints de déposer le bilan, un scénario catastrophe qui menace maintenant les Rouches si une solution n'est pas trouvée rapidement.
Drames à Liège et Ostende
À plusieurs reprises ces derniers temps, le directeur général de la Pro League, Lorin Parys, a soulevé la question de la limitation des excès dans le football belge. Par exemple, en demandant à la commission des licences de veiller à ce que les dépenses salariales soient partout équilibrées par rapport aux recettes sportives.
D'autres mesures pourraient être prises pour éviter des tragédies comme celles d'Ostende et de Liège. Un "test des propriétaires et des administrateurs" sera également présenté lors de l'assemblée générale du 5 juin, au cours de laquelle un nouveau format de championnat sera voté.
Pro League suit la Premier League
Il devrait permettre d'écarter les acheteurs potentiels peu fiables, comme c'est le cas en Angleterre depuis deux décennies. Le système ne semble pas totalement étanche : 777 Partners, par exemple, n'a reçu le feu vert pour acheter des actions d'Everton qu'à la dernière minute en raison de problèmes de paiement.
Il permet néanmoins d'éviter que des investisseurs malhonnêtes ne détruisent des clubs de la sorte. Les récents développements donnent donc matière à réflexion à la Pro League, qui envisage également de durcir les conditions d'octroi des licences et de sanctionner les infractions de manière plus cohérente.