En Allemagne, la Belgique ne fera pas partie des favoris. Un statut qui lui avait collé à la peau quand elle occupait la place de numéro un mondial mais qui ne lui avait pas réussi.
Le premier objectif pour les hommes de Domenico Tedesco, ce sera de sortir de leur groupe. Une mission a priori à la portée des Diables, même si la Coupe du Monde au Qatar a prouvé que rien n'était joué d'avance.
"On veut juste y aller"
Interrogé sur le sujet, Timothy Castagne n'a pas hésité à le rappeler : "On n’a pas spécialement parlé du groupe. On se disait aussi au Qatar qu’on avait un groupe 'sexy'. On veut se concentrer sur notre travail", dit-il à la RTBF.
"Peu importe l’équipe en face, ce qui compte c’est nous et notre façon de jouer. Dans un tournoi, cela se joue sur un match. Il suffit qu’il y ait plus de motivation ou d’envie en face pour perdre. On s’en fout de l’adversaire, on veut juste y aller et aller de l’avant", ajoute-t-il.
Un joueur qui n'avait disputé qu'une vingtaine de minutes du dernier Euro avant de devoir sortir en raison d'une fracture de la pommette. "L’Euro 2021 avait été difficile car, dans ma tête, j’avais travaillé toute ma carrière pour disputer l’Euro et qu’il s’arrête après vingt minutes comme cela, c’était compliqué mentalement. Je pense que cela a duré un ou deux jours et j’ai ensuite regardé vers l’avant. J’ai fait l’opération et la rééducation qui allait avec. Mes coéquipiers m’avaient montré qu’ils étaient derrière moi, leur soutien était important", se souvient Castagne.