Ce jeudi après-midi, le centre du football belge sera situé au stade Roi Baudouin avec la finale de la Coupe de Belgique entre l'Antwerp et l'Union Saint-Gilloise.
Un trophée qu'Anthony Moris a l'occasion de remporter pour la deuxième fois de sa carrière, lui qui a été titré avec le Standard en 2011 lors de la finale face à Westerlo. Une victoire 2-0 lors de laquelle il n'avait pas été un acteur du match.
"Mettre le championnat de côté"
"J’ai déjà eu la chance de la toucher après la victoire avec le Standard en finale face à Westerlo mais je n’étais que troisième gardien", a-t-il rappelé en conférence de presse.
Quant à l'état d'esprit de l'équipe avant d'affronter le vainqueur en titre, il déclare : "Le sentiment général dans l’équipe est très bon. Nous vivons des playoffs intenses mais il faudra mettre le championnat de côté durant un match. C’est un moment hors du temps, un jour particulier avec une atmosphère particulière."
Après le doublé en 1913 et 1914, l'Union a donc l'occasion de renouer avec son glorieux passé dans la compétition : "Je vois qu’elle a déjà quelques coups et qu’elle a été maltraitée", sourit Moris en parlant du trophée. S'il aborde la finale avec le sourire, Moris a dû faire face à des moments plus compliqués après le début des playoffs. "Mes proches ont été fortement touchés par les critiques à mon sujet", confie-t-il.