Au Standard, après la large défaite à Gand et le nul contre OHL, on espérait faire du déplacement à Saint-Trond l'occasion d'engranger une première victoire en Europe playoffs.
Ce ne fut finalement pas le cas puisque les Liégeois ont été remontés alors qu'ils menaient pourtant 1-3. "Le Standard a montré des choses très intéressantes à Saint-Trond, tant dans le jeu que dans l’organisation, mais les observateurs ne retiendront que les dix dernières minutes du jeu, que l’équipe limbourgeoise, grâce à deux changements qui ont fait la différence (Bertaccini et Kaya), ce qui n’a pas été le cas de l’autre côté a mis à profit pour revenir de 1-3 à 3-3", analyse Philippe Albert pour Sudinfo.
"Un manque de vision sportive"
"Et donc cette incapacité à pouvoir remporter un match. Avec une telle instabilité, une telle irrégularité et autant de visages différents affichés durant 90 minutes, le Standard n’est jamais à l’abri de rien. C’est un peu un match à l’image de la saison des Rouches", ajoute l'ancien défenseur.
"De manière plus précise, je m’interroge sur la trop grande liberté laissée à Jarne Steuckers, l’un des excellents jeunes joueurs belges de Saint-Trond, dont on connaît depuis longtemps la qualité du pied gauche mais qu’on a laissé jouer. Cela avait-il été abordé lors de la préparation du match ?", s'interroge Philippe Albert.
Avant de conclure sur une considération concernant la vision sportive du club : "Autre question : pourquoi le Standard ne s’est-il pas intéressé lors du mercato d’hiver à Adriano Bertaccini, qui cartonnait à cinq kilomètres de là, sous le maillot du RFC Liège, et qui avait le profil pour également le faire à Sclessin, grâce à la qualité de ses dribbles et son gros volume de jeu ? C’est à mes yeux un manque de vision sportive."