L'Union SG s'est soudainement retrouvée au cœur d'une tempête. L'équipe bruxelloise a dû faire face à un carton rouge infligé à Christian Burgess, une affaire qui a donné lieu à une véritable querelle entre le CEO Philippe Bormans et l'avocat de l'Union Belge de football, Ebe Verhaegen.
L'affaire a été entendue mardi à Tubize. Le Conseil de discipline y examine la suspension de Burgess. Verhaegen a fait appel, mais a ensuite été contacté par téléphone par Bormans. Une action étrange, qui a valu au PDG de l'Union un rapport pour tentative d'interférence avec la fédération de football.
L'Union plaide l'erreur de procédure
Walter Vansteenbrugge, l'avocat de l'Union, estime que le parquet fédéral a trop tardé à introduire son appel et invoque un vice de procédure.
"L'audience de la commission de discipline aurait dû avoir lieu mercredi et non vendredi, selon les règles", cite l'avocat dans Het Nieuwsblad.
"Dans ce cas particulier, le délai d'appel était d'un jour au lieu de deux, car le règlement stipule que l'affaire doit être réglée avant la prochaine journée de match", ajoute-t-il.
Le parquet fédéral s'est défendu en disant que Union avait été informé par WhatsApp dimanche à 12h31 que Burgess était autorisé à jouer. Trop tard, selon Vansteenbrugge.
"Mais la feuille de match doit être soumise 75 minutes avant le début du match, à 12h15, selon les règles", a-t-il déclaré. "Avec tout le respect que je lui dois, ce n'est donc pas possible", ajoute Vansteenbrugge.
"Burgess ne pouvait pas non plus être inscrit sur la plateforme numérique E-Kick-off de la ligue pour jouer. L'Union n'a pas pu faire appel au joueur, qui a donc déjà purgé sa peine. Nous jouons ici au football professionnel. Cela me rappelle le football des années 1970, où l'on recevait un coup de téléphone : 'Allez Walter, peux-tu enflier ton short en vitesse".