On a assisté à la - triste - fin de la fantastique aventure du FC Sarrebruck, onzième en Dritte Liga (la D3) allemande, qui a chuté, 0-2, devant 15.903 spectateurs contre Kaiserslautern, une équipe de 2. Bundesliga (16e), mardi soir au Ludwigspark en demi-finale de la Coupe d'Allemagne
Triste fin parce que Sarrebruck, qui avait pourtant dominé la première période en se procurant les meilleures occasions, tandis que Kaiserslautern n'avait pas tiré une seule fois au but, a vu son adversaire prendre l'avantage sur une tête anodine qui n'aurait jamais dû rentrer.
Septième finale
Vainqueur de la DFB Pokal en 1990 (3-2 contre le Werder Brême) et 1996 (1-0 contre Karlsruhe), le 1.FC Kaiserslautern attendait cette septième participation à la finale de l'épreuve depuis 2003.
L'entraîneur, à l'époque, s'appelait... Eric Gerets, qui n'avait pas pu empêcher la victoire, 1-3, dont un doublé de l'ancien meneur de jeu du club Michael Ballack, du Bayern Munich, dont le futur buteur Miroslav Klose avait sauvé l'honneur des Diables Rouges (Die Roten Teufel) à 10 minutes de la fin.
Le drame de Tim Schreiber
Une tête anodine de Marlon Ritter sur un centre d'Almamy Touré a lancé le 1.FCK vers le chemin de la victoire (53e), sur sa deuxième frappe cadrée depuis le début de la rencontre.
Le milieu de terrain a trompé le gardien adverse Tim Schreiber, 21 ans, coupable d'une terrible erreur en laissant filer le ballon entre ses jambes.
Le deuxième goal des visiteurs a également été marqué de la tête, par Touré lui même, à la 75e minute.
Le grand retour de Boniface !
En finale, les hommes du septuagénaire Friedhelm Funkel, qui a donc réédité l'exploit de Gerets 21 ans plus tard, affronteront le vainqueur du match Bayer Leverkusen (le leader autoritaire de la Bundesliga) - Fortuna Düsseldorf (troisième en D2), l'autre demi-finale, ce mercredi soir (20h45), à la BayArena, où le grand retour de Victor Boniface est annoncé.
Absent depuis début janvier, l'ex-unioniste figure en effet dans la groupe, et devrait monter au jeu en cours de partie.
"Peut-être pour la dernière demi-heure", a révélé l'entraîneur Xabi Alonso en conférence de presse.
La finale le samedi 25 mai au Stade Olympique de Berlin
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