En Jupiler Pro League, il ne reste qu'une journée de phase classique. À l'issue de ce weekend, on connaitra donc tous les qualifiés pour les champions playoffs.
La surprise pourrait venir de Malines, où Besnik Hasi a réalisé un véritable miracle depuis qu'il est arrivé. Avec 30 points sur 45 et 9 victoires en 15 matchs, Hasi a réussi à faire passer Malines de la onzième à la sixième place.
"Au groupe tu ne diras rien"
"C’est une bonne chose que je sois à nouveau dans le coup en Belgique. Parce qu’on peut partir en vacances une fois, voire deux ou trois fois, mais pas cinquante fois, hein. Cela ne sert à rien", déclare le coach à Sudinfo.
Et s'il est en passe de se qualifier pour les playoffs, quand il est arrivé on se battait pour éviter les playdowns : "Quand j’ai signé ici, le conseil d’administration m’a demandé de sauver le club car il n’avait pas l’équipe pour descendre. 'OK, c’est faisable', ai-je répondu à l’époque. J’ai récemment entendu dire que la moitié des actionnaires avaient d’abord douté que je sois l’homme de la situation. Cela me motive encore plus, même si je n’ai besoin de personne pour cela."
"Vous savez ce qu’a dit Slimani quand il est arrivé ici fin janvier : 'Pourquoi les Champions Playoffs ne seraient pas possibles ?' Je me suis dit : 'Encore un qui veut faire une bonne première impression'. 'Au groupe, tu ne diras rien du tout', lui ai-je répondu. Nous nous en tenons à mon discours. Je voulais que mes joueurs ne perdent pas leur concentration", ajoute Hasi.
Avant de conclure : "C’est pourquoi j’ai délibérément dit pendant longtemps que nous n’étions pas encore à l’abri. Mais avant le match au Cercle, nous étions très ouverts les uns envers les autres. Il s’agissait de gagner ou de perdre. Un match nul n’était pas envisageable. Je l’ai dit clairement à la mi-temps. Écoutez, ce groupe a le potentiel pour réaliser de bonnes performances. Mais je ne veux pas mettre de pression supplémentaire sur les garçons. C’est possible et nous devons tout faire pour cela, mais nous ne devons pas oublier d’où nous venons. Et au-dessus de nous, ils ne doivent pas oublier non plus. Mais nous avons le droit de rêver. Espérons-le, car combien de fois une telle occasion se présente-t-elle ?"