Son dernier match au Standard, il l'a disputé il y a vingt ans déjà. Et ça fait maintenant dix ans qu'il a raccroché les crampons.
Âgé de 42 ans, Önder Turaci continue de suivre le football et il confie même à Sudinfo : "Le football commence à me manquer." S'il s'occupe de la gestion du restaurant familial, il pense à faire son retour dans le milieu du ballon rond dans un avenir proche.
"Un staff avec Emile Mpenza"
eJ’ai eu l’opportunité de passer mes diplômes UEFA B et A à Antalya et je me dirige vers une carrière d’entraîneur. Dans trois ans sans doute. Ne me demandez pas pourquoi, mais je me suis fixé l’âge de 45 ans pour débuter dans le métier, le temps peut-être de constituer avec des amis, comme Emile Mpenza, un staff technique complet", lance-t-il.
En attendant, il se remémore le moment où le Fenerbahçe était allé le chercher au Standard, où il avait explosé après des prêts à Visé et La Louvière. "Christoph Daum, qui entraînait Fenerbahce, m’avait fait suivre par un scout durant six mois. Après un match contre Charleroi, en mai 2004, celui-ci m’avait prévenu qu’il allait rentrer un rapport positif me concernant", explique Turaci.
Avant d'ajouter: "Le transfert a été conclu en vingt-quatre heures. Cet été-là, je rentrais de vacances lorsque le vice-président de Fenerbahce, Hakan Bilal Kutlualp, m’a fixé rendez-vous à Cologne, après s‘être entretenu avec la direction du Standard. Galatasaray s’était également manifesté, mais Fenerbahce avait été le plus chaud et le plus concret."
Au Fenerbahçe, il va retrouver des grands noms et vivre de grandes aventures : Ce passage en Turquie m’a permis de comprendre pourquoi, là-bas, le football est vécu comme une religion. Il m’a également permis de vivre des moments exceptionnels, comme ce quart de finale de Ligue des Champions disputé face à Chelsea, futur finaliste de l’épreuve, en 2008, le tout premier dans l’histoire du club. Aujourd’hui toujours, les supporters de Fenerbahce parlent d’équipe de légende lorsqu’ils évoquent avec fierté celle que l’on formait à ce moment-là."