Le (grand) malheur des uns a une fois de plus fait le bonheur des autres. Malgré une bonne prestation contre Anderlecht, qui l'a très normalement emporté 2-0, mercredi soir, le Cercle de Bruges, privé de Kevin Donkey, mais aussi, entre autres, d'Hugo Siquet, ne pouvait, sauf miracle, espérer ramener quelque chose du Lotto Park.
Brian Riemer, que chaque victoire rend euphorique, l'était pourtant encore plus que d'habitude, après avoir bouclé l'année 2023 par un succès.
"Le Cercle est très fort", a-t-il en effet déclaré en conférence de presse après le match, "et mon équipe a donc signé un bel exploit en le battant. Surtout qu'il a falllu remplacer quatre joueurs-clés (Kylian Sardella, Thomas Delaney, Mats Rits et Kasper Dolberg, certains parlent même d'une victoire à la Pyrrhus, ndlr) en cours de match, sans parler de l'état du terrain. Tout était contre nous. Je suis par conséquent très fier de mes joueurs. Ils n'ont peut-être pas offert le meilleur spectacle de l'année, mais joué en équipe, en hommes, comme il se doit en toute circonstances, et pas seulement quand celles-ci sont favorables..."
"On est maintenant chasseurs..."
"Il ne faut pas oublier d'où on vient", a poursuivi Riemer. "On sort de la pire saison de l'histoire du club (depuis 1937, ndlr), et il a donc fallu reconstruire une équipe. Ce qui a pris un peu de temps. Mais c'est une énorme fierté de se trouver là où on est maintenant (42 points sur 60, un total que les mauves n'avaient plus atteint depuis onze ans, ndlr)...."
"Il ne faudrait cependant pas croire qu'on va s'en satisfaire", prévient le Danois. "On veut encore plus et d'ailleurs, on regarde désormais au-dessus de nous, et pas en-dessous. On est dans la peau du chasseur qui poursuit sa proie. Cela dit on n'a encore rien, à seulement la moitié du championnat. Mais je peux vous assurer qu'on est aussi très loin d'avoir atteint notre maximum."
La proie, c'est l'Union, et Riemer ne s'en cache pas, l'avance éventuelle des Unionistes après les trente journées de la saison régulière sera de toute façon dérisoire, puisque divisée par deux pour les Champions Play-Offs.
"C'est là que tout va se jouer", prévoit-il, visiblement très confiant. "Il faut reconnaître que ce pays a trouvé la bonne formule pour rendre son championnat passionnant..."
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