Au Standard, si certains joueurs se mettent en évidence semaine après semaine, d'autres sont plus discrets.
Mais pas moins importants. Ainsi, Aiden O'Neill a participé à 17 des 18 rencontres de championnat, faisant de lui un joueur aussi important que Bodart ou Vanheusden.
Travail de l'ombre
Pour trouver trace d'un match lors duquel il n'a pas joué, il faut remonter au 22 septembre contre Westerlo. Depuis lors, il anime le coeur du jeu liégeois avec une philosophie : "Peu importe ce qu’il m’arrive, les résultats de l’équipe comptent plus que tout."
Et maintenant qu'il est installé dans l'équipe, il semble indéboulonnable. "Son évolution se veut tellement flagrante que je n’ai pas envie de le sortir de l’équipe", déclare Carl Hoefkens à son sujet. "Nous avions tout de suite vu ses qualités lors de son arrivée mais il ne jouait pas assez simplement. Il s’est penché sur ses points faibles, tout en y ajoutant de la réflexion pour s’améliorer et jouer davantage. Quand il rentrait pour cinq ou dix minutes, je voyais du positif tout comme j’ai observé de la progression au quotidien".
Si ses statistiques ne sont pas impressionnantes en termes de buts et d'assists, il est en revanche précieux dans d'autres tâches. "Chacun son rôle. J’aide les autres en ratissant et en m’efforçant d’être là où me le demande", explique-t-il à Sudinfo.
"Avec ses 24 tacles réussis sur 39 tentés, les 16 dribbles endigués et les 16 interceptions forcées, il possède la moyenne la plus élevée de l’équipe", précise le média.
C'est donc un travail de l'ombre que réalise l'Australien, qui a corrigé ses erreurs techniques pour arriver désormais à 80% de réussite dans ses combinaisons. "Je suis davantage en évidence, tant dans mes intentions que le jeu proposé. L’entente avec les autres se bonifie et me permet d’évoluer de manière aussi libérée qu’efficace".