À Anderlecht, on s'apprête à recevoir le Standard dans un match de Coupe qui va rappeler des bons souvenirs aux Bruxellois.
En 1988 et 1989, les Mauves réalisaient le doublé en Coupe de Belgique en s'imposant à chaque fois contre les Rouches. Henrik Andersen faisait partie de l'équipe qui connut le bonheur de soulever la Coupe à deux reprises.
Interdiction de perdre
Et le Danois continue de suivre son ancien club, pour lequel il a travaillé comme scout jusqu'en 2020. "Cela faisait trop longtemps qu’Anderlecht ne faisait plus peur à personne. Je constate que les résultats sont nettement meilleurs, et que cela se fait avec pas mal de Danois qui réalisent de bonnes choses", dit-il à Sudinfo.
Avant de poursuivre : "Le prix des joueurs provenant du Danemark a explosé depuis l’époque où le Sporting comptait en ses rangs cinq internationaux avec Frimann, Arnesen, Olsen, Brylle et moi. L’Angleterre et l’Allemagne aimaient tellement les Danois que les prix ont flambé. C’était difficile pour Anderlecht d’être encore compétitif sur le marché scandinave."
Et quand on lui parle du duel contre le Standard, il se souvient : "Cela fait déjà 35 ans, mais je n’ai évidemment pas oublié nos deux victoires successives en finale, en 1988 et 1989. À l’époque, nous étions clairement supérieurs au Standard. Ce n’est pas un hasard si nous l’avons chaque fois emporté 2-0 au Heysel."
Un duel contre les Liégeois qui était particulier : "Cela vivait très fort au sein du club et dans le vestiaire. Je me rappelle qu’à l’approche de ces matches face aux Rouches, Michel Verschueren était très nerveux et nous mettait clairement la pression. Il n’était pas question, pour lui, de perdre ces matchs-là. Il n’avait pas besoin de doubler la prime pour qu’on comprenne le message. C’était pareil face à Bruges et à Malines mais sans doute encore un peu plus contre le Standard."