Pour les Diables Rouges, si les choses se passent bien depuis un certain temps, il y a eu une longue traversée du désert.
Pour tenter de corriger le tir, les responsables de l'Union belge ont tenté pas mal de solutions différentes, que ce soit avec des entraineurs belges ou étrangers.
"L'entraineur devrait avoir la nationalité du pays"
Depuis le départ de Marc Wilmots, ce sont deux sélectionneurs qui ne sont pas belges qui se sont succédé. Un fait qui ne ravit pas un ancien Diable Rouges.
"Je regarde leurs matchs évidemment mais j’avoue que voir un coach étranger à la tête de l’équipe nationale, ça m’énerve. On oblige tout le monde à avoir des diplômes en Belgique mais, après, on va chercher des coachs ailleurs", déplore ainsi Michel De Wolf dans une interview à Sudinfo.
"L’entraîneur devrait avoir la nationalité du pays qu’il coache, un point c’est tout. Pourquoi tout le monde parle-t-il anglais, désormais, dans tous les vestiaires de D1 ? Essayez de faire ça en France, et vous serez vite remis à votre place", ajoute-t-il.
Avant de conclure : "À Marseille, quatre mois après son arrivée, Cascarino savait parler français. Bernard Tapie lui avait donné quelques mois pour être parfait bilingue. Il avait des cours obligatoires chaque jour et, lorsqu’il loupait une séance, il se faisait ramasser."
Pour le moment, Domenico Tedesco n'a donné aucune interview en français, qu'il semble pourtant maitriser. Ce n'est en revanche pas le cas du néerlandais mais bien de l'allemand, évidemment. Le dernier coach trilingue, c'était Marc Wilmots.