À Charleroi, le début de saison ne correspond pas du tout aux attentes du club, qui étaient assez élevées après les belles choses vues lors de la deuxième partie de saison l'an dernier.
Et si les Zèbres sont loin de leurs objectifs, ça s'explique en partie par la difficulté voire l'incapacité du club à sortir des jeunes joueurs capables de faire la différence en attaque.
"Difficile de sortir un attaquant"
Plus généralement, le club peine à aligner des joueurs belges ou du moins formés au club. Des moyens ont été investis dans ce secteur mais le Sporting est toujours très en retard sur pas mal d'autres clubs belges. Toni Brogno s'en rend particulièrement compte.
En charge de la formation des jeunes attaquants, il doit malheureusement constater que pratiquement aucun attaquant n'est sorti de Marcinelle les dernières années. Il y a bien Anthony Descotte mais il a d'abord fait ses classes au Standard et à Anderlecht avant de rejoindre Marcinelle.
"Roman Ferber était armé techniquement, physiquement et tactiquement, mais il y a un paramètre qu’on ne contrôle pas, c’est le mental", ajoute Toni Brogno.
"C'est difficile de sortir un attaquant à Charleroi", poursuit le frère de Dante. Il faut dire que la concurrence n'aide pas. Il n'est pas simple de retenir les jeunes prometteurs face à l'appel de clubs plus huppés, qui peuvent permettre aux joueurs d'évoluer à un plus haut niveau.
Il va donc falloir trouver les solutions pour inverser cette tendance rapidement et prouver que l'école des jeunes de Charleroi peut être le bon moyen de se former avant de rejoindre le haut niveau.