Pour beaucoup, qu'ils soient observateurs ou supporters, la Belgique a laissé passer sa chance quand elle n'a pas réussi à remporter la Coupe du Monde en 2018.
La génération dorée qui s'en va peu à peu et qui laisse place à une génération qu'une majorité voit comme incapable de faire aussi bien voire mieux. Ce mercredi, la Belgique va d'ailleurs avoir l'occasion d'affronter une nation qui a du mal à trouver des jeunes joueurs pour performer.
"Rien de déshonorant"
Sudinfo a demandé à Ranko Stojic pourquoi il y avait une différence entre la Serbie et la Croatie. "Il y a toujours des leçons à tirer et des choses à prendre et à apprendre des autres. En Croatie, l’équipe nationale a profité des structures mises en place par le Dinamo Zagreb en termes de formation et de postformation, de plan de carrière des joueurs. C’est un modèle exceptionnel. Les bons joueurs viennent pour la plupart de Zagreb, pas de Split, d’Osijek ou de Rijeka", dit-il.
Interrogé sur la Belgique, qu'il connait bien pour y avoir joué pendant dix ans, Stojic déclare : "La clé pour avoir une bonne génération est de disposer de formateurs qui ont de l’enthousiasme et de la compétence. J’espère que la Belgique va pouvoir retrouver une relève, que je ne vois pas arriver pour le moment du côté serbe."
"Soyez conscients que, par exemple, perdre contre la France sur des détails n’avait rien de déshonorant. En France, les bonnes générations se succèdent et ce sont presque à chaque fois les grands pays qui remportent les trophées. La Belgique a connu une période exceptionnelle", conclut Stojic.