Nacer Chadli, qui a joué son 500e match en club le 15 septembre contre l'Antwerp (0-3), avant d'être victime d'un claquage au mollet le 1er octobre à Genk (3-3), n'a pas participé à la première victoire du KVC Westerlo, 1-0, le 7 octobre contre Courtrai.
Et malgré la trêve internationale, il pourrait bien être encore absent ce samedi (18h15) au RWDM. "Je ne prendrai en tout cas pas le moindre risque", prévient-il dans Het Nieuwsblad (https://tinyurl.com/2asycwfu). "Je ne tiens pas à me retrouver six ou huit semaines sur la touche..."
D'autant que même s'il ne le dit pas ouvertement, l'ancien Diable Rouge (34 ans, 66 sélections, 8 buts) ne tardera pas à suivre l'exemple d'Eden Hazard.
Le plus tard possible, certes, mais bientôt quand même..
"Oui, la fin approche", confirme-t-il. "Je vois mes équipiers faire des choses que je ne suis personnellement plus en mesure de réaliser, et j'avoue que cela fait un peu mal".
"Je joue avant tout pour m'amuser, mais aussi pour apporter de la valeur ajoutée à mon équipe. Et cela n'aura donc aucun sens de continuer le jour où ce ne sera plus le cas, ou si ce n'est plus possible au niveau de l'élite. Je voudrais jouer jusqu'à 50 ans, mais je sais bien sûr que c'est impossible. Mentalement, je me sens encore bien, mais physiquement, on atteint un jour ses limites. Je ne suis plus aussi rapide, et dois donc jouer différemment. Avant, je passais mon homme sur le côté, maintenant je dois y réfléchir à deux fois. Est-ce que je rentre ? Est-ce que je fais un une-deux ? Aujourd'hui, je joue beaucoup plus avec ma tête qu'avec mes jambes. À un moment donné, en tant que footballeur, il faut faire des compromis avec son corps..."
"Mais j'espère quand même continuer encore un bon moment. Parce que si j'arrête maintenant, je m'en féliciterai pendant six mois, puis je le regretterai..."
"Je n'ai pas été assez égoïste !"
Chadli a inscrit 120 buts et délivré 80 passes décisives dans cinq championnats différents (Pays-Bas, Angleterre, France, Belgique et Turquie).
"C'est bien, mais sans plus. Pas extraordinaire, en tout cas", estime-t-il. "J'aurais dû marquer davantage, même si mon rôle était parfois essentiellement défensif. Et surtout être plus égoïste. Je préférais souvent faire des passes, plutôt que de tirer moi même au but.."
Le meilleur souvenir ?
"Mon but à Arsenal où j'ouvre la marque pour les Spurs (1-1, le 27 septembre 2014, ndlr) et d'une manière plus générale, la fierté d'avoir évolué dans le meilleur championnat du monde...", conclut-il.
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