Chelsea tue les bons joueurs, affirme Gary Neville, l'ex-arrière droit de Manchester City et de l'équipe nationale d'Angleterre. Les Blues ont dépensé un milliard de livres sterling depuis l'arrivée de Todd Boehly mais les résultats ne sont pas meilleurs et le club se retrouver à la 14e place de Premier League. Il n'a fait pire qu'une seule fois dans son histoire.
Il est vrai que Mauricio Pochettino ne compte plus les blessures mais les résultats sont décevants: en six matches, l'équipe n'a inscrit que cinq buts.
"C'est culturel", dit Neville dans le podcast Stick to Football podcast. "Il y a pas mal de similitudes entre ce qui se passe à Chelsea et à Manchester United: ils tuent des joueurs qui étaient bons lorsqu'ils ont signé."
L'argent ne résoud pas tout
Pour Jamie Carragher, l'argent ne résoud pas tous les problèmes. "Je n'ai rien contre Chelsea mais c'est ce qui est bien: ça prouve qu'avoir du pognon ne suffit pas. Il faut un plan, une structure. Qui acheter? Qui joue avec qui? Je sais qu'en principe, les meilleures équipes sont celles qui investissent le plus mais pas comme Chelsea l'a fait au cours des 12 derniers mois."
L'ex-défenseur de Liverpool et de l'équipe d'Angleterre pense que des joueurs comme Mykhailo Mudryk devraient recevoir une véritable chance.
"Nous avons tous fait partie de grandes équipe. Il faut des bons joueurs mais aussi des affinités entre eux et avec l'entraîneur, le public. Je ne vois pas cela à Chelsea où l'entraineur change toutes les deux minutes et où les joueurs arrivent de partout. Ils sont deux ou trois pour chaque poste. Si un d'entre eux ne s'impose pas tout de suite, comme Mudryk, on en prend un autre. Chaque joueur doit sentir qu'on croit en lui."
Avant, le club gagnait tout
Ian Wright, pour sa part, pense que Chelsea ne reviendra pas dans le coup de si tôt. "Leur projet est sens dessus-dessous", dit l'ancien attaquant d'Arsenal et de l'équipe nationale anglaise. "A une certaine époque, quel que soit l'entraineur, ce club gagnait tout. Maintenant, le manager n'est pas capable de faire jouer ces jeunes ensemble."
Pour Roy Keane aussi, les problèmes viennent de la direction. "Ils ont créé le chaos dans le vestiaire. Je n'ai jamais vu un club faire autant de transferts. Parfois, quand je jouais, nous transférions trois ou quatre joueurs et il leur fallait déjà du temps pour s'adapter. Je n'ose pas imaginer maintenant."