Le patron de l'arbitrage du football rémunéré au sein de l'Union Belge, Johan Verbist, s'est exprimé lundi devant les membres du conseil d'administration de la Pro League. L'homme de 51 ans a fourni un texte et des explications à propos du projet pilote entourant la 'vidéo assistance referee' (VAR) au sein du championnat de Belgique. "Nous sommes liés à un protocole", a déclaré Verbist devant les clubs professionnels.
"J'ai donné un texte et des explications sur le projet global de la vidéo assistance, sur le protocole imposé par la FIFA et l'IFAB (International Football Association Board, ndlr.) et sur les décisions qui doivent être prises par la vidéo assistance", a expliqué Verbist. "Rien ne change. Je ne suis pas venu ici pour apporter des modifications. Mon but est de faire comprendre que nous devons suivre un protocole précis et que nous devons le respecter durant cette période de test", a poursuivi Verbist.
De son côté, la Pro League souhaiterait une plus grande responsabilité de la vidéo dans les décisions finales, mais selon Johan Verbist c'est impossible. "Les décisions finales seront toujours prises par l'arbitre principal et c'est écrit noir sur blanc par l'IFAB. Nous sommes toujours dans une phase de test. C'est la raison pour laquelle j'ai fait savoir à la Pro League que je suis ouvert à toutes les remarques afin de les faire parvenir à l'IFAB au terme de la période de test", a-t-il conclu à ce sujet.
La Pro League a l'intention d'établir un dossier avec ses conclusions, comme l'a confirmé son CEO Pierre François, à Belga. "Verbist nous a fait remarquer que nous sommes dans une phase de test qui doit être conduite selon le protocole de l'IFAB. Cela signifie en particulier que la vidéo ne doit pas interférer dans les zones grises et que la décision finale appartient toujours à l'arbitre sur le terrain", explique François. "Après la phase d'essai, toutes les compétitions participantes peuvent envoyer des suggestions et des commentaires à l'IFAB. Nous profiterons de ce moment pour communiquer nos constatations. Par exemple, la Pro League croit que le test vidéo devrait être en mesure de prendre la décision finale si elle estime qu'une intervention est nécessaire. Sinon, vous allez mettre l'arbitre de terrain devant une décision très difficile."
Verbist et François confirment que l'on a parlé d'une augmentation du défraiement de 80 à 350 euros par match. "Pour l'instant, on attend toujours l'accord des clubs. Cela doit encore être soumis à l'Assemblée générale. Il y a une certaine unanimité sur ce point, la proposition doit seulement être adoptée", a déclaré Verbist.