La rétrogradation administrative en National 1, la D3 française de football, a été confirmée par la commission d'appel de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), selon le procès-verbal de la Fédération française (FFF), révèle francetvinfo.fr (https://cutt.ly/2Lw18ZX).
Déjà relégué sportivement en Ligue 2, le club bordelais va donc tomber encore plus bas... dans le meilleur des cas.
Bordeaux avait été rétrogradé par la DNCG, le gendarme du football français, à la mi-juin, pour raisons financières.
Cette sanction condamne les Marine et Blanc à évoluer au troisième niveau national, une première depuis 1937.
Arrivé à l'été dernier après le retrait de King Street, le propriétaire Gérard Lopez et sa société Jogo Bonito n'ont pu redresser les comptes d'un club criblé de dettes. Sur RMC, l'ex-président de Lille avait déclaré le 21 juin qu'il restait "22 millions d'euros à trouver".
UN RISQUE DE DEPOT DE BILAN
Les ennuis des Girondins ne devraient cependant pas s'arrêter là.
Parce que le fonctionnement du club ne lui permet pas de subsister en National 1, division où aucun revenu tiré des droits TV n'est garanti.
"Il y a un risque de dépôt de bilan", concédait d'ailleurs Gérard Lopez il y a peu sur RMC.
Si tel est le cas, Bordeaux devra repartir en National 3, soit la cinquième division du football français, où évoluait cette année son équipe réserve.
Il s'agirait d'un déclassement historique pour un club six fois champion de France (1950, 1984, 1985, 1987, 1999, 2009), finaliste de la Coupe de l'UEFA contre le Bayern Munich en 1996, présent sans discontinuer dans le monde professionnel depuis 1937, analyse franceinfo.