Lille, champion de France, c'était hier, et c'est déjà loin. On se doutait bien qu'avec le départ de l'entraîneur Christophe Galtier, grand artisan de ce triomphe, le Paris-Sait-Germain n'allait plus devoir regarder avec crainte vers le nord.
Mais dégringoler dans le bas de la colonne de gauche n'est pas pour autant ce que prévoyait le président des Dogues Olivier Létang.
Autrement dit Jocelyn Gourvennec, le successeur de Galtier, aujourd'hui à l'OCG Nice, peut se faire du souci.
Gourvennec doit son engagement à des prétentions salariales modérées, et au fait de ne pas exiger d'être accompagné par tout un staff, selon le compte twitter Le Petit Lillois (https://cutt.ly/AGtmHmH).
Mais avec de tels résultats, Létang envisagerait forcément de changer son fusil d'épaule
"Létang cherchait un entraîneur sans staff technique et selon un budget bien précis. Gourvennec n’était pas le plan A. Maintenant, Olivier Létang sonde le marché des entraîneurs depuis quelques matchs pour cause de mauvais résultats", écrit en effet Le Petit Lillois.
Le président, qui estimait que son équipe n'avait pas été à la hauteur, n'aurait dès lors entre autres pas apprécié le discours du coach après la récente défaite aux graves conséquences, 2-1, au Stade de Reims, quatre jours après celle dans le derby contre Lens (1-2).
Gourvennec disait en gros que les trois points du match n'étaient pas revenus à la meilleure équipe.
Létang a d'ailleurs tenu à rectifier personnellement le tir en faisant lui même une déclaration autrement plus musclée: "On ne parle plus d'Europe, ce n'est pas le moment d'en parler. Ce que je veux, c'est qu'on évoque plutôt de la fierté, du respect pour le maillot, pour le club, pour avoir une fin de saison qui ne soit pas en roue libre..."