Après Jonathan David, vendu à Lille pour 27 millions d'euros il y a deux ans et Roman Yaremchuk, cédé à Benfica pour 17 millions l'été dernier, Tarik Tissoudali sera-t-il le troisème joueur en trois ans à remplir le coffre-fort de La Gantoise, au détriment de la richesse sportive de son noyau ?
La question a été posée sans détour au CEO gantois Michel Louwagie par Het Nieuwsblad (https://cutt.ly/MFJ8dTn).
Sa réponse: " A moins que le président me le demande, je ne le vends pas."
Il ne reste pourtant qu'une année de contrat au Marocain de 29 ans, qui pourrait donc réaliser une excellente affaire en ne resignant pas.
"Peut-être, mais c'est La Gantoise qui lui a permis de se mettre en valeur en l'exfiltrant du Beerschot où il évoluait dans un relatif anonymat", fait remarquer Louwagie. "C'est nous qui avons offert cette chance à Tarik. On avait l'intention de se mettre à table avec lui lors du stage en Espagne, comme cela a été le cas avec Depoitre. Mais la Coupe d'Afrique des nations (CAN) a retardé le processus. Je m'étais entre-temps entretenu deux fois avec son agent, et une troisième rencontre est prévue. Je peux vous dire qu'on a déjà été au fond des choses. Parce que, savez-vous, on ne peut pas chaque saison vendre son meilleur buteur. Surtout que le prix actuel de Tissoudali (environ 7,5 millions d'euros, ndlr) n'est à son âge en rien comparable à ceux de Jonathan David ou Roman Yaremchuk,", conclut Michel Louwagie.