L'ancien gardien français du Sporting de Charleroi Rémy Descamps, qui a détourné le premier tir du capitaine monégasque Wissam Ben Yedder, international, et l'ex-gantois Moses Simon, auteur de l'envoi décisif, 4-2, ont barré la route de la finale de la Coupe de France à l'AS Monaco de Philippe Clement et Eliot Matazo (monté au jeu à la 86e minute), mercredi soir à La Baujoire.
La rencontre s'était terminée sur un match nul, 2-2 (mi-temps :1-1) après 90 minutes. Les prolongations ne sont dans ce cas pas prévues par le règlement.
Auteur d'une prestation très moyenne avant cette séance de tirs au but, Descamps a quitté en héros la pelouse, envahie par une nuée de spectateurs.
Outre Descamps et Simon, l'équipe nantaise comprenait également Dennis Appiah (ex-Anderlecht) et Jean-Charles Castelletto (ex-Club Bruges).
Les anciens gantois Kalifa Coulibaly et Osman Bukari sont pour leur part restés sur le banc des Canaris.
"On est très déçu, mais les pénos, c'est une loterie", râlait Clement. "Cela fait un certain temps que la réussite n'est pas de notre côté. On a encore manqué de chance cette fois ci. Mais on devait aussi au moins faire mieux sur les deux buts nantais, dans ce match qu'on aurait pu, et dû gagner..."
Nantes, 7e de la Ligue 1, qui a déjà remporté trois fois l'épreuve (en 1979, 1999, et 2000) affrontera Nice, 2e, également triple lauréat (en 1952, 1954 et 1997), tombeur 2-0 des amateurs de Versailles, mardi, le dimanche 8 mai dans une finale inédite au Stade de France.