L'entraîneur danois de l'Antwerp Brian Priske était à la fois lucide et extrêmement dépité, après la défaite, 0-2 (mi-temps: 0-0) contre l'Union Saint-Gilloise, qui relègue son équipe à 10 points (60-50) des jaune et bleu, après 26 des 34 journées de la saison régulière.
"Ils ont largement mérité leur victoire", a-t-il en effet spontanément admis. "Ils ont la meilleure équipe, les meilleurs joueurs, et la meilleure organisation (et aussi le meilleur entraîneur ? ndlr). Autrement dit il faut être capable d'élever de beaucoup son meilleur niveau pour leur tenir tête. Mais cela n'a malheureusement pas été le cas ce soir. C'est un constat qui fait très mal. On savait que ce serait un match difficile, et on n'a pas été capable de relever ce gros défi. Il n'y a vraiment rien à redire au sujet de cette incontestable défaite", a conclu Priske, qui avait déjà à peu près tenu les mêmes propos après la victoire miraculeuse de l'Antwerp, 1-2, au match aller.
"Non, je ne vous parlerai pas du titre "
Son collègue Felice Mazzù avait lui forcément le sourire. "On nous avait mis la pression pour ce mois de janvier présumé infernal (2-1 contre Genk, 0-0 à Bruges, 1-0 contre Anderlecht, et 0-2 samedi à l'Antwerp, ndlr), qui au final nous a au contraire valu beaucoup de plaisir", a-t-il en effet commenté. "On a chaque fois espéré gagner, et on y est parvenu trois fois, en jouant toujours pour les trois points. Il faut maintenant continuer comme ça, sans jamais penser au match suivant, et surtout ne pas décompresser, ou tomber dans l'autosatisfaction. J'ai d'ailleurs déjà prévenu les joueurs que la suite ne sera pas forcément plus facile, et qu'on sera automatiquement puni en cas de nonchalance. Je comprends bien que vous aimeriez m'entendre parler du titre, mais je ne ferai pas", a conclu l'ex-entraîneur de Charleroi et Genk, qui a accordé un congé de trois jours à ses joueurs..."