Le magazine sportif allemand Kicker consacre trois de ses plus belles pages (en papier glacé) au meilleur buteur de notre championnat, dans son édition de ce lundi.
L'auteur de cet article rappelle que Deniz Undav a... toujours marqué: 41 goals en 85 matches pour le compte du TSV Havelese et de l'Eintracht Braunschweig II en Regionalliga (D4), 23 en 69 matches de Dritte Liga (D3) avec Meppen, 17 en 26 matches de D1B belge pour l'Union Saint-Gilloise, et enfin 16 en 21 matches de D1A cette saison.
Il aimerait jouer dans le même championnat que Romelu Lukaku, même s'il s'inspire plutôt de Karim Benzema. Il estime devoir progresser techniquement, apprendre à mieux réfléchir ses courses, et surtout à être encore plus efficace en zone de conclusion.
A 25 ans, Undav rêve de se retrouver dans au moins un des cinq plus grands championnat lors des cinq années à venir, et d'être sélectionné en équipe nationale allemande (qui a sa préférence, même s'il ne le dit pas), ou turque (le plan B).
"Oui, je sais", admet-il, "cela peut ne pas sembler très réaliste. Mais qui aurait cru que je serais un jour le meilleur buteur du championnat de Belgique, lorsque j'évoluais à Havelse ?"
La grande question concerne évidemment les chances de l'Union Saint-Gilloise de remporter le championnat.
"TOUT PEUT ARRIVER !"
"Il y a trois favoris", analyse Undav à ce sujet, "Bruges, l'Antwerp et Anderlecht. On va d'ailleurs les rencontrer très prochainement tous les trois. C'est à la fois très excitant, et très important, voire décisif. Tout peut vraiment arriver. Il y a trois scénarios possibles: renforcer notre position et la conserver jusqu'au bout, céder le leadership, tout en restant en mesure de le reconquérir lors du play-off I (appelé le Meisterrunde par l'unioniste), et enfin chuter à un rang qui nous écarte définitivement de la lutte pour le titre. Mais on ne pense heureusement pas à tout cela en montant sur le terrain. Simplement à jouer le match à fond, et à essayer de le gagner. L'hymne de la Ligue des Champions me fait bien sûr rêver, mais pas au point de me rendre fou. N'oubliez pas que l'Union retrouve la division un après plus de 50 ans d'absence (48 ans, en réalité, ndlr). Et puis je m'intéresse essentiellement à ce qui se passe maintenant. On verra bien ce qui (m')arrivera plus tard", conclut-il.