Rien ne va plus aux Girondins, qui ont perdu 11 de leurs 13 derniers matchs. A trois jours d'un choc décisif pour le maintien à Lorient, dix-septième et premier non relégable, qui se rapprochera à un point en cas de victoire, le club bordelais a en effet annoncé dans un communiqué (https://bit.ly/3naeUDW) ce jeudi, le départ de King Street.
L'actionnaire ne souhaite en effet plus "soutenir le club et financer ses besoins actuels et futurs."
Une situation qui pousse le président Frédéric Longuépée, à placer le club sous la protection du Tribunal de commerce de Bordeaux. Un mandataire a été nommé.
Il sera chargé d'assister les Girondins de Bordeaux dans leur recherche d'une solution durable.
Une relégation administrative n'est pas automatique dans ce cas de figure selon le règlement français, mais il s'agit d'apporter très vite toutes sortes de garanties, pour éviter le couperet.
L’avenir est sombre car depuis deux ans que les Américains sont à la tête du club, ils n’ont cumulé que des pertes financières, sans aucun résultat sportif positif.
Au cumul, King Street a perdu plus de 50 millions d’euros en deux ans, alors que son objectif était évidemment de gagner au contraire de l'argent. Mais pour cela il fallait bien gérer, même avec la pandémie qui n'a forcément pas aidé.
"On va prier pour que les choses s'arrangent", a déclaré sur la chaîne L'Equipe TV l'ancien joueur emblématique du club Alain Giresse (68 ans), "mais les Girondins sont sur le fil du rasoir. On peut être inquiet (pour la survie du club), il ne faut pas se voiler la face. La situation est catastrophique, dans un contexte où sur le plan sportif, on ne peut en plus pas dire que la situation prête à l'optimisme. Honnêtement je ne vois pas comment on va pouvoir éviter le pire..."
Il y a aux Girondins de Bordeaux 264 salariés, à la merci d'un fonds d’investissement qui n’a que le profit pour objectif, en éludant tout le reste. Et d’abord l’humain...