Anderlecht sera-t-il européen la saison prochaine ? Et si après tout cela n'avait pas tellement d'importance ? Parce que dans le fond la vraie question est: "quand reverra-t-on cette équipe monter sur le terrain avec l'intention de tout de suite faire comprendre à l'adversaire qu'il n'est qu'un sous-fifre, se ruer dans son camp pour en prendre d'emblée la mesure à tous les niveaux dans tous les domaines, et mener 3-0 après 25 minutes ?"
Comme Ajax, tellement souvent cité en modèle...
Pas chaque semaine, bien sûr, cela dépend de l'adversaire, mais régulièrement, par respect envers l'ADN du club, comme dirait Alexandre Grosjean.
Malheureusement et quels que soient les joueurs qui viendront la renforcer cet été, en espérant qu'il s'agira bien de renforts, on ne le verra... jamais, du moins tant que la ligne actuelle sera maintenue.
A chaque match on se demande en effet déjà après après cinq minutes comment Anderlecht va réussir à marquer, même contre les équipes les plus modestes...
Plus personne ne le craint. L'adversaire sait ce qu'il doit faire: bloquer Sambi Lokonga et ne pas donner à Lukas Nmecha l'occasion de transformer un penalty. Et le tour est joué !
Au final et même si Anderlecht devait atteindre son objectif européen, il aura de toute façon perdu un an, "et même deux", affirmait récemment sur facebook l'ancien gardien du RFC Liège, de Boavista et du Standard Guy Hubart.
Parce qu'il est évident qu'un jour ou l'autre, avec ou sans Kompany, le Sporting devra complètement changer son fusil d'épaule, et donc repartir à zéro.
En attendant les semaines passent et on ne constate aucun progrès, mais toujours les mêmes lacunes, y compris au niveau du coaching, qui condamne son meilleur joueur, le plus expérimenté, en tout cas, Adrien Trebel, au banc.
Jusqu’à quand la position de Vincent Kompany sera-t-elle tenable ?, s'interrogeait l'autre jour Xavier Thirion dans Le Soir (https://bit.ly/3qUjkPL).
Et de rappeler les paroles du président Wouter Vandenhaute lorsqu'il a sacrifié Frankie Vercauteren à son profit après deux matches (2-2 à Malines, et 3-1 contre Saint-Trond) : "il devra faire des résultats, comme tout T1..."
"Lorsque j’ai pris ce rôle, j’en ai accepté toutes les responsabilités et les conséquences", avait d'ailleurs admis Kompany dimanche soir après la défaite, 1-2, contre le KRC Genk de John van den Brom, en demi-finale de la Coupe de Belgique.