Après avoir inauguré sa nouvelle formule l’an dernier en Arabie Saoudite, la Supercoupe d’Espagne revient au pays à partir de mercredi en raison de la pandémie de coronavirus, qui a obligé les organisateurs à reconsidérer leur juteux contrat de 120 millions d’euros pour trois éditions, avec les dirigeants saoudiens.
Un an après les polémiques qui avaient accompagné le Final Four à Jeddah, c’est en effet sous le clément soleil d’hiver du sud de l’Espagne que vont s’affronter les quatre participants de cette nouvelle édition, avec les stars du Barça et du Real Lionel Messi et Karim Benzema.
Loin aussi de l’historique tempête de neige qui a balayé Madrid et une bonne partie de la péninsule ibérique le week-end dernier.
La première demi-finale opposera le FC Barcelone (deuxième de Liga la saison dernière), à la Real Sociedad d'Adnan Januzaj (finaliste de Coupe du Roi) mercredi (21h00) au Nuevo Arcangel de Cordoue.
La deuxième verra s’affronter le champion d’Espagne et tenant du trophée, le Real Madrid, et l’autre finaliste basque de la Coupe du Roi, l’Athletic Bilbao, jeudi à 22h00 à la Rosaleda de Malaga.
La finale aura lieu dimanche (21 heures) à la Cartuja de Séville.
En 2020, pour la première fois depuis sa création en 1982, le trophée a été disputé en janvier au lieu d’août, à plus de 6.400 km et dix heures de vol de Madrid.
Peu d’Espagnols avaient pu assister aux trois matches de ce mini-tournoi à quatre disputés sous des chaleurs accablantes, et cette délocalisation vers un royaume ultra-conservateur, très critiquée par les défenseurs des droits de l'Homme, a été mal accueillie par l’opinion publique.