Promu en Proximus League sans devoir "se farcir" notamment Deinze dans le Tour final dont le club flandrien aurait été le grand favori, Seraing occupe la deuxième place de la D1B à la surprise générale, après 14 des 28 journées.
Il fait donc théoriquement figure de candidat à une deuxième montée consécutive.
Mais le club "n'est pas du tout prêt pour la D1A", selon son entraîneur Emilio Ferrera, arrivé au Pairay en D1 amateurs le 9 janvier 2020, qui s'est confié à Emmanuel Thyssen (La Dernière Heure - Les Sports) et Jérôme Vidotto (La Meuse).
"Seraing et en particulier le président Mario Franchi ont pourtant déjà consenti d’énormes efforts (team manager, médecin attitré, des kinés, un chef coq…)", reconnaît-il. "Mais on est bloqué au niveau des infrastructures, jeunes inclus."
"Demander à avoir un bon terrain d’entraînement, un local aux normes sanitaires et d'hygiène pour les kinés ou un bureau pour l'entraîneur, est-ce être trop professionnel ? Il y a un décalage entre l'ambition, qui est d'être un club pro, et l'environnement. Bref Seraing n’a pas encore les infrastructures pour ambitionner plus que la D1B. Monter ? Le club n’est pas prêt", dit son entraîneur. "Mais attention, ceci est un constat. Je sais qu'il y a des circonstances atténuantes..."
"Je me vois bien rester encore longtemps au Pairay", conclut-il. "Mais je suis enseignant de formation, et j’aime les choses structurées. Quand tout n’est pas ordonné, ça me dérange."