C'est le Partizan Belgrade qui se dresse sur la route de Charleroi au 3e tour préliminaire de l'Europa League, jeudi. Un grand nom du football yougoslave, certes, mais que vaut-il encore aujourd'hui?
"C’est une équipe qui joue toujours vers l’avant, qui veut marquer des buts", explique Nenad Jestrovic, ex-joueur d'Anderlecht et de... l'Etoile Rouge", dans La Dernière Heure. "A l'époque où je jouais en Belgique, Charrleroi jouait toujours derrière"
S'il doit citer une individualité, Jestrovic dit de faire attention à l'attaquant nigérian Umar Sadiq, jadis cité à Anderlecht et imprévible. "Les ailiers, Takuma Asano et Filip Stevanovic, sont très percutants."
Attention aussi à Lazar Markovic, ex-joueur de Benfica, Liverpool et Anderlecht. “Il revient de blessure, je pense qu’il est prêt physiquement. Il a joué 89 minutes dimanche. Il ne sera peut-être pas titulaire mais il pourrait monter au jeu."
L'entraîneur, lui, a été viré... une heure après le tirage au sort. Savo Milosevic avait jeté une bouteille d'eau en direction de l'arbitre. "Il a fait beaucoup pour le club, il a sorti le Partizan de la crise. Il a remporté la Coupe de Serbie et gagné… quatre derbies éternels contre l’Étoile rouge. Il proposait un bon football. Mais il ne pouvait pas montrer un tel exemple aux jeunes.”
Son remplaçant est Aleksandar Stanojevic, qui était déjà l'entraîneur du club au début de la décennie précédente, lorsque le Partizan a éliminé Anderlecht. “Il a remporté ses trois premiers matchs. Ils sont en confiance”, dit Jestrovic, qui ne veut pas désigner de favori. "Si Charleroi fait preuve de trop de respect, ce sera difficile. Les équipes comme le Partizan, l’Étoile rouge, Anderlecht ou Bruges sont habituées à gagner et veulent tout remporter. Pas question d’attendre derrière ou de jouer la contre-attaque.”